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Votée dans la précipitation "pour lutter contre les sectes", et sans aucune concertation avec les représentants des familles réellement concernées, une nouvelle loi renforce depuis le 18 décembre l'obligation scolaire dans notre pays.

Si le décret et la circulaire à paraître en rajoutent une pincée - ou une louche -, de multiples contrôles et contraintes vont s'abattre sur les familles ayant choisi, en toute connaissance de cause, d'assurer elles-mêmes l'éducation de leurs enfants (dont la "scolarisation" n'est qu'un aspect).

Ces contrôles ne concernent d'ailleurs pas certaines sectes dont les enfants fréquentent une école, pas plus que certaines écoles privées ayant les moyens de présenter une façade honorable, notables à l'appui.

Les débats préalables au Sénat sont à cet égard édifiants !

L'association "Les enfants d'abord" regroupe depuis une dizaine d'années la plupart des familles qui ont choisi ce mode d'instruction et d'éducation et qui souhaitent s'organiser

Des rencontres, des échanges, une revue, permettent à ses adhérents de ne pas rester isolés, et de dialoguer sur leurs pratiques éducatives.

Quant aux enfants, et aux inquiétudes que suscite leur "socialisation", ils sont parfaitement capables - ainsi que de nombreux "anciens" ! - de démentir les fantasmes d'enfants sauvages ou embrigadés, récurrents dans notre vieille France jacobine et uniformisatrice.

Cette nouvelle loi, et l'amalgame qu'elle tend à créer dans l'opinion publique et auprès de fonctionnaires en charge de l'appliquer, nécessite de passer à un stade de réelle organisation. Pour cela l'association a un besoin vital d'élargir le cercle des actifs et sympathisants.

Elle prépare pour le printemps une rencontre nationale, et souhaite notamment avec la collaboration d'universitaires, élaborer des propositions d'évaluation des enfants non-scolarisés (et pourquoi pas aussi des aptitudes des scolarisés) qui ne soient pas que normatives.

Tout cela demande plus de moyens financiers. Il a fallu, et il faudra encore, multiplier les échanges téléphoniques, épistolaires, et les déplacements, pour tenter de faire entendre la voix des familles adhérentes.

Un appel au soutien est lancé, sous forme de dons, d'adhésions et d'abonnements au journal.

En envoyant x T.P. ou XX frs/chèque, vous recevrez le dernier N° et/ou une "F.A.Q." répondant aux questions - des plus pertinentes aux plus idiotes - que l'on peut se poser ou entendre à propos du "home schooling-école à la maison" !

Adresse : Tel: e-mail : Voilà ! Vous reste + qu'à raturer, ajouter, enlever, modifier, adoucir, durcir, argumenter... ou tout refaire, mais VITE ! - Ca vous permettrait d'envoyer un 1° signal (y compris à l'AFP, p. ex.) - + espérons-le qq sympathisants, soutiens, adhésions, dons ???!!! MAIS ca ne suffira pas : faut qd même faire tout le reste !