Commission Charte de la mise en réseau.
La conception actuelle du commerce mondial amène la société humaine à souffrir d'un état de crise.
Un sentiment de pénurie matérielle empêchant de faire face aux besoins réels des populations s'est installé, de manière à justifier une production excédentaire, de mauvaise qualité, mais lucrative.
Parallèlement, un marché de produits liés à des besoins virtuels s'est développé, et nous impose une économie abstraite, basée sur la valeur financière au détriment du respect des valeurs humaines.
Un verrouillage des possibilités d'intervention individuelle dans ce système, conforte le malaise et le cloisonnement.
Malgré tout, dans ce contexte, un certain nombre d'entre nous, se sont déjà engagés à signifier les possibilités d'une autre conception des échanges commerciaux - attac, conf.paysanne - paysans du larzac .... autres à citer.
Elle ne repose pas sur l'accaparation des richesses par quelques groupes dominants et sur le profit à court terme, mais elle envisage l'abondance de matières et de moyens renouvelables pour asseoir un développement durable de la société.
Grâce au partage de la culture au sens large, par participation, l'individu peut échanger, hors des références du système financier.
Ces échanges sont alors outils de ré appropriation de la pensée, d'acquisition de savoir, de moyens.
Ils induisent un renfort du lien social, un revalorisation des actions locales par effet de diffusion. Ils élargissent les champs de vue vers des conceptions plus globales et universelles. Ainsi un accès à une ré interprétation des paramètres sociaux s'ouvre.
Cette rénovation sociale est en cour, elle nous dessine plus clairement, et revendique ce qui, de droit relève des "territoires publics" - l'écologie - le partage des ressources -l'accès à une réelle démocratie décisionnelle - l'organisation des cités - le choix des développement technologiques - la conception de l'économie. Elle nous amène à reconsidérer la réelle valeur du travail et des produits dont ils sont issus car elle est basée sur le respect de l'homme et de son environnement dans chacun des maillons de la chaîne production - distribution - consommation.
Donc en guise d'alternative à la dépendance à un système, elle propose l'interdépendance humaine dynamique :
- Par fonctionnement dans la solidarité et l'autonomie combinées grâce à des processus d'organisation ou de fonctionnement participatifs ( anti-centralistes, délégations des taches et non des rôles, formation de commissions temporaires, personnes référents sur leurs compétences sans être totalement responsables du décisionnel, permanent soutien collectif ...)
Ainsi fonctionnent des collectifs, des coopératives, des associations de distribution, consommation et production de produits alimentaires, culturelles ... )
Nous nous devons de participer à l'essor de type de structures :
- par coopération active
- par la mise en commun de savoir, de connaissance.
- par l'organisation de formations de qualités dans le cadre de l'échange.
- en utilisant ou créant des sites physiques ou virtuels de réseaux d'informations.
* pour favoriser les réflexions sur les actions innovantes
* pour la diffusion des propositions concrètes
* pour faciliter l'expansion de cette économie "éthique" en utilisant l'information comme outil de développement et non pas comme la publicité en outil d'asservissement.
* pour développer les échanges nord/sud et désamorcer les cloisonnements
- en établissant un recensement des ressources
- en amenant l'école à devenir un lieu d'initiation à la vie sociale et à son fonctionnement et pas seulement une mise à disposition de connaissances fractionnées.
L'objet est donc d'utiliser la culture au service de l'homme, de son évolution et de son émancipation.
olé
Email dgilo@lybertysurf.fr eddy@teaser.fr - site internet : rama.1901.org/mcv
|
Accueil | Communiquer | Centres de Ressources | Produits et Producteurs ||
SOMMAIRE |(c) 98-99.. 5758-5759 alternative - csi